Ton regard s'est enfui,
Là-bas, dans la poussière.
Un instant, hésitant,
Sur la plaine déserte,
Il a pu tournoyer,
Sur les museaux curieux.
Ma muse m'abandonne,
Je redeviens muet,
Comme avant, quand le soir,
Se jetait sans comprendre,
Sur l'eau qui s'infiltrait,
Dans la terre desséchée.
Les heures sont maladives,
La nuit, comme elles transpirent !
Mais comment arrêter,
Le tic-tac des horloges ?
Elles piquent, ces heures sans toi
Et parfois, elles s'affolent.
Epuisées, elles renoncent,
A distiller le temps.
Le manège amoureux,
A cessé de tourner,
Quand tu es descendue,
De l'avion en carton
Et quand tu es partie,
Sans même te retourner.
Le fracas de mes larmes,
N'a même pas effleuré,
Ton cœur, déjà donné,
A celui que tu aimes.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 11/07/2012
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Commentaires
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Posté le 11/07/2012 à 15:00:22
Il y a des résolutions dans la vie de l'un qui causent de grands fracas dans celle de l'autre ! | |
Margot de Broceliande |
Posté le 12/07/2012 à 05:40:19
Beau et émouvant poème, le temps est un grand médecin. | |
flipote |