Quelquefois, quelques nuits,
Quand ton humeur quittait,
Le panier de l'oignon,
Tu daignais me sourire.
La lune, pourtant si triste,
Sans vergogne s'esclaffait.
J'étais sur le cheval,
Du manège enchanté.
Mais souvent, sans raison,
Ta bouche dévorait,
De l'ail à profusion.
Le cheval en bois vert,
Comme un fou se cabrait,
Sous le vent et la pluie.
Le manège rouillait.
J'attendais ton retour,
Refusant avec rage,
Que tu te réincarnes,
En jasmin délavé.
Et le tonnerre grondait,
Longtemps, au fil des siècles :
« Elle ne reviendra pas » !
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 25/07/2012
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