Mes nuits, sans elle, se meurent
Et le soleil pâlit.
Seuls, ses parfums demeurent,
Dans les draps de mon lit.
Il faut que je découvre,
Dans mes idées fanées,
La porte qui s'entrouvre,
La serrure et la clé.
Il y a dans l'air pesant,
De la chambre déserte,
Tous ses soupirs brûlants,
Qui façonnent ma perte.
Oui voilà, je respire,
Je l'attends, où est-elle ?
Sans elle ma vie est pire,
Qu'une salière sans sel.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 30/08/2012
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Commentaires
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Posté le 30/08/2012 à 21:58:26
Très bien mené accent de sincérité, c'est charmant j'aime beaucoup | |
flipote |
Posté le 31/08/2012 à 17:01:39
Super et touchant, merci de ce partage. | |
lyd crea LCG |
Posté le 31/08/2012 à 19:42:37
J'aime beaucoup la dernière strophe. | |
Rydia |