Tes yeux ont fondu les mitrailles
Et repeuplé les oubliettes.
Ta bouche a ruiné les semailles
Dont il ne reste que quelques miettes.
Tu es soudain l'ombre de l'ombre,
Ton départ a noirci ma nuit,
Je suis un navire qui sombre
Et je me noie dans mon ennui.
Jadis ta peau, bel étendard,
Sans vent, flottait devant ma porte
Et je t'aimais même sans fard,
Sans toi, je suis un noir cloporte.
Tout seul, je rôde, piquet de grève,
J'attends que le temps se trémousse.
Il ne me reste qu'un seul beau rêve :
Quelques instants, voir ta frimousse.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 15/09/2012
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Commentaires
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Posté le 15/09/2012 à 15:03:41
J'aime bien, surtout le temps qui se trémousse. | |
flipote |