Ce monde merveilleux,
Où vient flotter,
Ces papillons, si joyeux,
De vivre, rien qu'une journée.

Me voilà prise au piège,
De cette mer si salée.
La cime des arbres, est mon siège,
Je peux y observer,
Qu'un étrange manège,
Je ne sais l'expliquer.

La langueur de mes gestes,
M'évite d'avancer.
Et là je reste,
Comme subjuguée.

Viens à moi,
La face du monde.
Quel émoi,
De voir, ces choses immondes.
Reste le pourquoi,
De ces colères furibondes.

Oublier une fois,
Que mon cœur palpite.
Défier les lois,
De cette nature maléfique.

Les vautours, tournoient,
En attente de mon sort.
Qu'ai-je fait de mon autre moi,
Je ne ressens, que celui qui me tord.

Je me laisse glisser,dans cette mer agitée.
Nager, résister,
Et me laisser guider,
Vers cette petite bouée.

Voilà que je coule,
Bien trop fatiguée.
Malmenée, par cette houle,
Qui semble m'aspirer.

Laisser une seconde,
Mon esprit divagué.
Laisser mes blessures profondes,
Enfin se noyer...

Je veux y croire, encore.
Mon bras vient et me sort,
Dans un ultime effort,
Agrippant cette bouée, encore et encore.