C'est juste des battements mais comme des couleurs
C'est que des éclats qui s'évadent comme de peur
On n'en sait rien au fond
Pourquoi on persiste comme des cons
C'est une évidence bien aisée
D'une fourrure polychrome
Mais le fond est baisé
Jusqu'a la puberté de l'homme
Jusqu'au dent qui rougisse d'un froid absurde
On l'enferme dans nos salles
Brûler un coeur de pierre sale
Un tunnel ou les fins s'enlacent
Une salle pour que le temps passe
Deux balles pour que douleur passe
Achève mon âme sa dorure casse
S'encastrer pour former ce tout
Ce tout démuni d'avoir et d'être
Il est formé comme la lune
L'esprit des tornades comme vénus
Les yeux de l'océan comme neptune
La forme des couples comme uranus
Parfois on s'rappelle
Et on oublie comme les vagues
On descend en rappel
Pour la chute sois plus vague
On les enfile comme des bagues
On crée un autre monstre comme nous
Il dévorera un sein
Il s'enfile pour ce tout
Et fin
La mort s'en va et valse
Puis ces monnaies qui nous brisent
Ces tornades qu'on méprisent
Jusqu'à les toucher
C'est d'une satisfaction qui brûle
C'est le vent qui hurle
S'égare et traine la mort
Comme un jouet comme une enveloppe charnelle
On aimerait tous voler pour elle
On est tous voué si on remplace le « l »
C'est comme des microparticules qu'on sent pas
Quand on la ferme le temps passe
Triste comme un mot qui meurt
C'est comme cette fille qu'on embrasse
Telle est la vie, et elle n'a pas d'odeur

C'est mon premier poème sur ce forum, je sais bien qu'il n'y a pas de structure, mais je me sens plus à l'aise comme ça.