Tu approches l'essence même de la vie,
A ton cheptel doux tu n'y mêles l'ennui
Tu ne maîtrises pas les mots emmêlés,
Tes mains fabriquent, l'ordinaire, sans parler
Elles racontent des histoires engrangées
Au fond de ta mémoire, toi berger...
Brebis qui agnelle, regarde, sans toucher
L'intrus pourrait y voir dureté
Ignorant ta vraie sensibilité
Tu connais le destin de l'agneau né,
Et d'avance ton amour est condamné
Homme ordinaire à ta sobre beauté,
Je m'incline devant ta vie trop usée.
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Commentaires
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Posté le 03/06/2009 à 07:37:44
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très beau poème ! amitié ! |
MARIE L.  |
Posté le 03/06/2009 à 12:08:19
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C'est un bel hommage à ton viel ami isolé, peut-être se sent-il heureux dans son univers? Amicalement |
| Yuba |
Posté le 03/06/2009 à 13:47:33
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bonjour zenobie, la beauté de cet homme ordinaire méritait bien cet hommage, tes yeux ont su la voir et tes mots ont su écrire superbement ce poème émouvant ... une belle rencontre me semble t-il ... |
| marie-ange-old |