Tu as glissé si brutalement
Entre les lattes disjointes !
A genoux, elle plonge un vrai regard
Va-t-elle tenter : secours ou querelle ?
Tu te fuyais depuis trop longtemps
Comme un pauvre pantin au nez qui pointe,
Heurte, se heurte aux portes du hasard,
Se perd en retrouvailles sans appel...
Une rue jonchée de lumière
Se prolonge en longues ténèbres
Où des éclats de voix disparaissent
Ses parallèles en risque de rencontre ?
Un radiateur peint ou valse la poussière
Son long tuyau au bruit funèbre,
Lui indique comme un doigt qui se dresse,
La sortie, à pas feutrés, sans encombre
La douceur des copeaux l'accompagne,
Amortit le bruit de ses talons
Une halte sur sa route, rien qu'une pause,
Un fondu en pays d'Invisible.
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Commentaires
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Posté le 12/12/2009 à 20:18:48
Cette fuite se fait dans une ambiance presque surréaliste ...sûrement au bon moment...merci pour cet écrit captivant! Amicalement |
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Yuba |