La nuit encore une fois a frappé de son silence
Et de son manteau noir a recouvert mon supplice
Quand sous milliers d'étoiles toute l'indifférence
Qui accouche d'une lune au sommet de cette lice
Là si bas, à des milliers d'années lumières
J'entends cet appel serein, inaudible confidence
Cette voie lactée, ce petit chemin de pierres
Qui au fond de l'univers, pleure dans le silence
Là si bas, houle de ma vie, vagues de la mer
Vomissent à mes pieds mon exécrable impotence
Eh, petit que tu es ! Ton regard est à l'envers
Juste là sous tes pieds ! milliers de présences
Un papillon dans la nuit autour d'un réverbère
Fait une ombre sur le sable de mon enfance
Un autre plus petit se pose sur mon verre
Et bat de ses ailes d'une telle puissance
Les heures trépassent au-delà de ma solitude
Fascination de cet instant, magnificence
Les heures trépassent et j'adore cette habitude
Seul et le noir, beauté, outrecuidance
Écrit par zeste
la vie n'est qu'éphémère nous ne sommes que passagers qu'elle soit bonne qu'elle soit amère il faudrait se partager le pire et le meilleur.
Catégorie : Amitié
Publié le 26/02/2014
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Quel réel sens de la poésie, cher zeste ! Quel plaisir de te lire ! Ce poème commence sur une note noire (c'est le cas de le dire) et se termine sur un apaisement bienvenu. Plus particulièrement la 3ème strophe et les suivantes me sont un ravissement de chaque mot. Un grand merci ! |
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Marouette |
Encore et encore, toujours plus beaux. Les deux dernières strophes sont de toute beauté. Contempler le ciel, seul la nuit, et s'apaiser de son supplice par la splendeur de la voie lactée qui elle là tout haut brille de toutes ses lumières. Merci cher ami de ce merveilleux partage. |
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actuaire |
Magnifique poème zeste | |
MARIE L. |
Un poème tout aussi beau que les précédents. Les deux dernières strophes donnent la chair de poule. Amitié poétique |
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Oceanelove |
merci à vous tous, gros bisous d'Algérie. | |
zeste |