Battre tout le temps n'est pas facile
Se reposer entre deux temps, c'est moi le cœur
Vivre cent ans comme un fossile
Se déposer comme un caillou entre deux sœurs
Garder un souvenir de chaque histoire de chaque instant
Et oublier que le futur était présent
Je reste jeune et très agile de bonne humeur
Tant le passé n'est point plus loin qu'avant-hier
Mais plus rapide c'est lui le temps qui fait fureur
Entre « toum-ta », à l'écoute d'un stéthoscope bon entendeur
C'est ma cadence à l'adrénaline qui m'accélère
Dans la coutume d'un stimulus sous la logique d'un pacemaker
Bats-toi ou fuis devant une scène sous les lumières
Quelques instants pour décider que dois-je faire ?
Départagé en quatre chambres classées en paires
En sœurs jumelles le sang arrive et puis repart
Les clapotis de mes valvules comme un pendule toujours à l'heure
Ma tricuspide et ma mitrale, qui vont et viennent sous un mistral au souffle fort
De l'aortique à la pulmonaire, c'est tout le corps qui est preneur
Le rouge bleuit car saturé en dioxyde carbonisé, changeant alors de sa couleur
De la pulmonaire à l'aortique le bleu rougit mais ne fait peur.
Car saturé en oxygène qui n'est point un gaz rare.
Laissez-moi battre durant la vie jusque la mort
Car mon arrêt en est la marque, après une vie à mes abords.
Écrit par zeste
la vie n'est qu'éphémère nous ne sommes que passagers qu'elle soit bonne qu'elle soit amère il faudrait se partager le pire et le meilleur.
Catégorie : Amitié
Publié le 01/03/2014
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Décidément, nous sommes en ce moment dans le poème médical, fort bien écrit au demeurant. | |
Marouette |
Merci Marouette. | |
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