Mais, je ne l'avais pas encore su !
En hiver, par une lourde chaleur,
Je semblais trébucher, en voulant me prosterner
Pour Me demander pardon.
Je Me dis : « Suis-je du nombre des Justes ? »
Et Je me dis : « Oui, tu l'es ! »
J'étais à genoux devant des cadavres,
Tous morts d'agonies,
Percés par les piqures des hommes.
Je semblais prier à cette scène horrible.
Je pleurais en sanglot,
Et je riais de joie !
J'étais dans le doute terrifiant,
Et dans la Certitude apaisante !
J'étais mort avec eux !
C'est quand mes yeux se fermèrent,
Que mon Œil s'ouvrit !
Comme un volcan en éruption,
Je crachais du feu pour détruire îles et îles,
Je crachais du feu pour crées îles et îles.
Je n'avais jamais été autant « Moi ».
Et puis, Il souffla Mon Nom,
Encore et encore,
Jusqu'à l'éternité…
Mais, je ne l'avais pas encore su !
Et c'est quand je L'ai reconnu
Que Tout éclata devant ma face.
Plus rien ne m'était caché.
Mais, je ne l'avais pas encore su !
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 08/08/2017
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J'ai lu ton poème à l'envers, en commençant par la fin, et le sens m'en a paru aussi très clair, comme celui de la lecture normale. Ces brèves sentences permettent une sorte de double lecture. | |
jacou |
Etre le seul survivant doit être difficile à gérer mais doit donner aussi un sentiment de puissance invincible, d'être choisi. C'est très bien écrit en tout cas. | |
eliosir |
Merci pour le partage. J'ai apprécié ce poème... Cordialement, Basile |
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Basile |