Carmen
L'éventail à la main qu'elle agite frénétiquement
Est une couleur supplémentaire au préambule
Du portait avançant au centre de scène allègrement
L'artiste accusant le caractère de l'être qui déambule
La robe rouge est la touche où pointe un aura
Qui supporte la fierté élue au corps des ardeurs
Fous du personnage de la belle au chant d'opéra
Quand la bohème fredonne des envolées par cœur
L'histoire des cigarières est d'une Andalouse
Baignée dans une idée craintive de l'amour
Elles sont jolies et les soldats préfèrent épouses
Évitant le regard des filles brûlant du carrefour
Séville est une ville qui évolue ainsi vibrante
Entre l'usine et la caserne, le charme des habitants
Qui têtes hautes marchent sous exaltantes
Rimes de corrida entrecoupées d' « Olé « gitans
A l'opéra comique en quatre acte de Bizet
S'adapte intense la nouvelle de Prosper Mérimée
Mais ne rencontre le succès escompté enfin maîtrisé
Que par hasard posthume d'une revanche confirmée
Nietzsche qui a écouté vingt fois Carmen, la liesse
Lui voue une admiration des plus extraordinaires
« Cette musique approche légère avec souplesse
Cette musique est cruelle, raffinée, fataliste !
Elle demeure quand même populaire «
Son aveu : » Bizet me rend fécond. Le beau me rend toujours fécond » , constitue peut être l'un des plus vibrants compliment faits à l'œuvre de Georges Bizet.
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Arts
Publié le 13/04/2018
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beau résumé de l'oeuvre bisou |
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marinette |
Superbe poème de par sa richesse mélodique et son raffinement d'écriture. Un succès comme cet opéra, merci Yubanca. | |
suane |
@Merci beaucoup reine marinete , je n'ai aucun doute sur la sincèrité de ton appréciation . @Merci Suane, Il est fort et si gentil le commentaire...c'est vrai qu' un succès posthume vaut mieux qu'un succès néant . |
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Yuba |
L'amour est enfant de bohème, et il est aussi enfant de poème ! J'aime tout dans ton texte, Yubanca : le livret, l'accompagnement musical, et ce rappel si important que Nietzsche, grand contempteur de bien des choses, grand négateur, aimait simplement la musique la plus simple, moins les "grandes machines" de VVagner dont il se détourna, mais plutôt et surtout les opéras de Verdi, et aussi la "Carmen" de Bizet, si ensoleillée ! Amitiés :) |
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jacou |
Merci Jacou pour ton chaleureux commentaire sur le poème dans lequel j'ai voulu rester et poétique et fidèle à l'histoire. Il y avait plusieurs liens concernant la chanson fétiche du spectacle mais j'ai choisi cette séquence précise car ressemblant le plus au personnage de Carmen. Ravie de savoir que Nietzshe préfère Verdi , la "Traviata" est le seul Opéra auquel j'avais assisté à l'opéra de Lille : grandiose et inoubliable ! Amitiés :) |
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Yuba |