La fréquence de mes doutes cherche la plaisance,
Alors qu'elle convoite à moi tous les murs
Je me sens ruisseler d'une vertueuse innocence,
Suivant de bas en haut ses fluctuations imprévues.
Je suis en cela un anonyme des rêves,
Dans lesquels les fleurs se parent de mensonges,
Où les soleils s'éteignent avant d'atteindre l'horizon
Et où mon être ne sait plus quelle est sa juste valeur.
Car dans mon passage, j'ai aimé, blessé, usurpé;
Mon sillage a fait des remous dans le cœur des femmes,
Tant aujourd'hui, jusqu'à ce que naufrage s'engage,
J'ai senti ma barre subir le retour de leur rage.
J'aurai bien sombré, comme une épave statuaire,
Délivrer chez elles les douleurs dont je suis l'artisan,
Mais malgré la houle, le vent, et la main qui me brûle,
Dieu m'offrit l'amour, pour me confier encore une chance.
Écrit par Luca
"Il y a celui qui sent avant de manger, et celui qui mange."
Catégorie : Amour
Publié le 13/06/2018
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Elle est bien écrite cette quête du pardon ...j'espère que cette dernière chance saura concilier le présent avec le passé et sans regrets ...merci Luca ! | |
Yuba |
Je vous remercie Yubanca, cette chance semble aller en ce sens ! | |
Luca |