Aux portes de ta cité,au ras de tes cils,
ton iris bleu me tente comme mini ciel d'avril,
je me perds au bord de tes paillettes d'or,
je bascule doucement,je m'endors..

L'été incandescent fait fuir tes ruelles,
le dédale patient s'enfonce dans la fraicheur,
je te suis là où tu m'appelles,
j'ai confiance,je sais que tu m'attends..

tu me montres ton eau ta transparence,
à ta fontaine elle file fraiche et claire..
tu sèmes des promesses d'abondance,
des mannes d'arbouses et d'oranges amères.

un figuier enlace de vieilles pierres,
une voûte antique a résisté au temps..
j'hume la mousse et le parfum des siecles,
je crois à Toujours, plus qu'avant...

j'emprunte une calade menant au plus haut,
du village perché dans le bleu..
les cigales vibrent dans l'air chaud,
la rocaille blanche brule les yeux..

je t'aperçois sur la placette,
tu souris tu sembles heureux..
je te rejoins je sors ma triplette,
contre ton cochonet,je serre mon jeu..