Son œil rond rouge troué d'une pupille noire
Clignait curieux et son cou tournait, pour me voir
Saccadé
Un cou noir un corps gris pale des pettes pointues
Deux ailes bombeuses un volume oval, seul, têtu
Le pigeon ralentit, avec eux s'arrêtant
Puis repart, zigzaguant, entraîné, regardé
Par le vent, en un temps
S'envole
Deux triangles blancs obligeant le Soleil à cligner des yeux
Ses bandes bordeaux et vertes qui font un drapeau
Sur son corps, s'effacent dans le paysage malicieux
On n'aperçoit que du gris du blanc couleurs ternes et molles
Mais, à terre, les feuilles qui rempent
Savent que peu les entendent
Les pigeons savent que peu tendent
L'oreille et l'oeil, et jamais ne prétendent
Se montrer
Alors, frustrés
D'être si ordinaires, ces oiseaux si discrets, citadins
Se taisent, mais dans leurs yeux brillent des lampent
On sait alors qu'ils n'en pensent pas moins
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 11/10/2018
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subtil portrait de ces pigeons décrits avec précision et clairvoyance:) | |
romantique |
Je ne commente pas ton texte, je commente le sujet ! je n'aime pas les pigeons d'argiles ni farcis, l'un rend sanguinaire et l'autre te donne l'impression de bouffer ton chat... Ceux qui « zigzaguent » sous nos roues comme s'il voulait te rendre coupable de leurs comédies suicidaires et ceux qui te lâchent un don du ciel sur l'épaule sans te prévenir... Reste à côté de moi ton pigeon voyageur... L'unique, qui me dit : « mes frères sont cons mais ne sont pas méchants... » |
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James Px |