Pour dessiner la femme, il faudrait un modèle
Dont les yeux vibreraient comme vibre le coeur
Représentant l'amour et sincère et fidèle
Capables de chasser tout doute et toute peur.

Un modèle au sourire à la fois chaud et doux
Comme un soleil d'été qui apaise et nourrit,
Tellement vrai, profond, que même les plus fous
Sans en voir la beauté en seraient éblouis.

Des cheveux comme au vent, tout naturellement,
Bataillant tous les angles, tous les plats tracés,
En volumes et courbes, tout virevoltant,
Une façon d'à tous montrer la liberté.

Un corps avec ces formes où l'on se sent si bien
Que l'on dort, que l'on rêve en étant en éveil;
Qu'on ne peut s'empêcher d'y glisser quelque main,
Toujours en s'extasiant devant telle merveille.

Si je devais, un jour, dessiner une femme,
Je lui ferais ton corps qui ne souffre d'égal,
Tes cheveux en révolte tout comme des flammes,
Ton sourire et tes yeux en ultimes régals.