Poème du temps de mes quinze ans, soyez indulgents !
Poème médiéval
Partant guerroyer pour sa dame
Partant guerroyer pour sa mie
Un homme, un jour cela son âme
Au coeur d'une boîte vernie
Il avait mis son àme enclose
Pour ne point la perdre à la guerre
Comme parfois flétrit la rose
Quand on l'arrache de sa terre
Sa dame était "grande" de France,
"Sonnez cloches ! pleurez , ma soeur !"
Il partit tout plein d'espérance :
Las ! il partit vers son malheur
Il mourut tôt, à la nuit noire
D'une pointe acérée au coeur
Mourut en deuil, mourut en gloire
Il s'éleva vers son Seigneur
Son amoureuse, au mème instant
Ouvrait la boîte sur l'autel :
L'àme vola, incontinent,
Eblouissante, à travers ciel
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Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amour
Publié le 22/04/2010
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Commentaires
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Posté le 22/04/2010 à 19:50:57
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Esprit et romantisme dans ce texte qui ne manque pas de panache, le chevaleresque médiéval n'était pas trahi. |
Lapsus ![]() |
Posté le 23/04/2010 à 04:11:14
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Un bois de santal cette boîte romantique en diable ! Hé, hé le désir n'a point flétrit la rose. A bientôt. |
zenobie ![]() |