Immobile et figé, embaumé, maquillé,
Rien n'est éternité, il faut passer son tour,
Ma viande maturée finira par céder,
Pour me laisser quitter ce vieux corps bien trop lourd.
Perdue sur les faubourgs, mon âme partira,
Pour flâner en détour en esprit de folie,
Embrasser mes amours une dernière fois,
En joyeux troubadour saluer mes ami(e)s.
Une tendre et jolie mélodie inspirée,
Vous chantera la vie, l'envie de vous revoir,
Deux vers de poésie transportés, envolés,
Trahira mon désir de fêter mon départ.
Feu follet dans le noir, je deviendrai une onde,
Un fragment de mémoire oublié par le temps,
Invisible aux miroirs, muet comme une tombe,
Perdu dans le hasard de l'infiniment grand.
Je voudrais en partant faire entendre ma joie,
Avant que le néant me recycle en poussière,
En athée non croyant, de la vie à trépas,
Je laisserai au vent les lois de l'univers.
Écrit par Bruno G
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"Si ça continue, j'vais m'découper - Suivant les points, les pointillés yeah." Boris Bergman Catégorie : Amitié
Publié le 09/12/2024
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Vos mots sont forts. Tous nous partirons un jour ou l'autre. Ce poème est triste mais le sujet est traité avec une telle sensibilité que tout devient clarté. Belle journée à vous |
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roserose |
Merci roserose, je suis un athée qui ne crois pas en rien mais au Grand Tout cosmologique, ce dernier étant inimaginable pour moi puisqu'il faudrait le chercher vers l'infini, avant le big bang, je me concentre à aimer sur la terre. Et moi ? ... C'était l'idée du poème. Bien à vous. |
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Bruno G |
Merci pour votre réponse. Votre po�me était tr�s explicite. Peu importe que l'on soit croyant ou pas, le principal comme vous l'exprimez est d'aimer, d'�tre en accord avec sa conscience, de dire ce que l'on pense lorsque la parole est audible. La tristesse est pour ceux qui restent Bonne nuit |
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roserose |