Quand on était gamins, en haut de la colline
Assis le cul par terre, on survolait la ville
On se tenait les mains, surtout celles des copines
On buvait quelques bières, c'était le jeune péril
Nos souffles dans l'air froid rendait nos nuits brumeuses
Alors pour avoir chaud, on brûlait des mégots
On cramait dans la joie toutes ces secondes frileuses
Nos coeurs perchés là haut, légers comme des oiseaux
D'en haut la ville est belle, comme le dit la chanson
Toutes ces vies qui sommeillent, ces lumières dans la plaine
Au feu des immortels, en cercle et nous dansions
Pour une pluie de merveilles, encerclés par la Seine
Nos amours éperdus, nos trésors poétiques
S'il est un souvenir, ce serait celui-ci
Un instant suspendu, un jardin onirique
Si je devais mourir, je le ferais ici
Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Amitié
Publié le 20/02/2020
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J'aime beaucoup ce poème contemplatif, les césures aux hémistiches donnent un vrai rythme musical. | |
Zigzag |
Belle réminiscence sur l'insouciance de l'enfance. J'aime bien, bravo! | |
Musouka |
Bonsoir, C'est beau ! Il est des lieux chers à nos Cœurs, qui laissent des Traces indélébiles .. Lys-clea |
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Lys-Clea |
Bravo ! Un poème à la fois nostalgique, jeune, et qui regonfle l'espérance ! | |
jacou |
Merci beaucoup Zigzag , Musouka, Lys-Clea et Jacou pour vos commentaires ! | |
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