J'ai vu au mat du grand navire,
L'éternité, monter les couleurs de ce monde,
Et le clairon sonnait, comme sonnent les empires,
Les hommes avaient les yeux perdus comme des poissons hors de l'onde.
Quelle ne fut leur surprise, à ces croyants mortels,
De voir, pour la première fois, ce qu'ils ne pouvaient voir,
Et d'entendre, ô frayeur, ce qui n'a de pareil.
La brise flottait au loin dans la fraicheur du soir...
Pensant à l'Apparu, ne voulant lever les yeux vers Lui,
Je lui fis cet hommage de ne point l'implorer,
Car Tout puissant qu'il fût, il demeure l'étranger,
Et Ses yeux dans mes yeux semblèrent me dire : "Oui,
Je reviens sur la Terre et je ne viens me venger,
Ah, comme vous m'avez défié, par votre Liberté !"
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Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 05/08/2023
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