Ta peine est une épine où ton cœur est de rose,
Ton corps un roc, ton bras un arbre, et ton pied, vers,
Marche et charme en scandant, qui statuent. L'univers
En reliance est plus juste, où d'une aube morose

Tu lèves les rosées vers le Ciel notre lice.
Dans leur essor gouttent nos pleurs, ces pluies vivantes
Dont les chants des héros, et les yeux des servantes
À rosser tant de sorts font tristesse complice.

Ta Déesse a cédé l'incarnation charnelle,
D'un brasier de baisers t'a lové étincelle
Au choeur, qui te chante et s'entretient comme flamme

D'Amour si droit, par ton auréole laurée.
Je fais feu de tout bois pour te dire adorée
Des cieux couronnant d'or, séchant ta plainte d'Âme.